Intellectuel et cognitive (Théorie)

À cet âge, ils sont tous d’abord dans le stade opératoire concret, entre l’âge de 7 et 11 ans. L’enfant commence à raisonner et à résoudre des problèmes. Il peut manipuler symboliquement des objets sans avoir besoin d’y toucher ou de les déplacer. La pensée symbolique représente un grand exploit pour un enfant de cet âge. Il peut dessiner un arbre et savoir que cela représente un arbre, il peut écrire son nom et savoir que cela représente son nom.

La structure mentale de l’enfant du premier cycle évolue de façon décisive. Sa faculté de raisonner lui permet d’utiliser la logique et de faire des raisonnements à partir du concret. Vers l’adolescence, il disposera de la maturité intellectuelle nécessaire pour être capable de raisonner selon le mode déductif. Il sera capable de résoudre des problèmes à partir de données abstraites.

Vers 9 ans, les capacités de mémorisation, d’attention et de concentration de l’enfant s’affinent. Il peut émettre des hypothèses avec facilité, il est capable d’ignorer des informations non pertinentes. L’enfant désire apprendre ce qui l’intéresse.

L’enfant du primaire aime découvrir, créer et faire fonctionner de nouvelles choses. Plus il apprend de son environnement, plus il accumule des informations pour alimenter sa nouvelle capacité de raisonner. Il aime résoudre des problèmes, chercher la solution d’une énigme, démontrer des objets pour savoir comment ils sont faits.

La communication, la curiosité et l’humour sont les outils qui aident l’enfant dans son développement intellectuel.

La communication : en raison du lien qui existe entre la structuration de la pensée et le développement du langage. L’enfant aime verbaliser sa pensée, il a besoin de parler, de penser tout haut et de confronter ses idées avec celles des autres.

La curiosité : Il prend plaisir à poser des questions sans être très intéressé par les réponses. La mentalité enfantine est intentionnaliste. À 7 ans, l’enfant devient en mesure d’analyser. Les pourquoi de la période précédente amène l’emploi du « parce que », premier signe de raisonnement. Il est intéressé par la vérité et sollicite des réponses juste et des explications élaborées.

L’humour : Une farce pour être drôle, doit contenir un effet de surprise ou dégager un aspect insolite. L’enfant de cet âge est intrigué par les blagues, les devinettes, les plaisanteries et la magie.

À 5 ans, l'enfant aime essayer des combinaisons de matériaux, explorer un objet et un espace, et se trouver à établir des relations de cause à effet sur les actes.

Le concept de nombre devient très présent dans l'activité de l'enfant de cinq ans. Il compte, il ordonne par une ou plusieurs caractéristique, il compare, il assortit et il choisis.

Progressivement, l'enfant devient capable de dissocier une fantaisie de la réalité. Cependant, les jeux imaginaires constituent une partie importante de la découverte du monde qui l'entour.

L'enfant peut reconnaître et identifier les objets ou les personnes par le son qu'ils émettent ou le bruit qu'ils provoques. À cinq ans, il peut aussi reproduire des sons. Il devient plus précis dans ses évaluation et peut reconnaître des sons moins familiers et plus diffus.

Les notions d'avant, derrière, dessous, à côté, plein, vide, etc, commencent à devenir plus connues par l'enfant de cinq ans. Ces notions fondamentales pour l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul.

À cinq ans, l'enfant démontre déjà une meilleur compréhension du temps, même s'il fonctionne au présent.

L'enfant sais reconnaître clairement ses préférence de main, même s'il n'arrive pas toujours à les nommer correctement. Ses gestes se font habituellement avec la main préférée et il en ressent plus le besoin d'alterner le crayon ou la cuillère.

Les muscle de la main deviennent plus forts et l'enfant est maintenant capable de manipuler du matériel plus délicat, de poser des gestes dans lesquels le pouce et l'index se coordonnent étroitement.